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Avenir et dépendances

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24 février 2012

concerts et frissons

Deux concerts

Même lieu, même heure, cinq jours d'intervalle

Même songwriting inspiré, musique intime dans mes tripes murmurée

Rencontres surprenenantes, avec les autres, avec toi, avec moi-même

Je dois rester calme comme cette musique, patiente et apaisée...

Comme elle (ré?)apprendre à aller vers les autres, et appécier ce qu'ils veulent bien me donner en retour, si tant est qu'ils aient quelque chose à me donner, but I guess they do.

Petit repas dans un Tea-room huppé de ma capitale campagnarde ce midi: discours creux au rimmel qui ne m'empêchent pas de penser à vous.

Le reste c'est concurrence professionnelle, travail travail, et alcool pour oublier quelques instants que demain on recommence. On recommence à douter à croire à manger à rire à pleurer à oublier à rêver à maudire à admirer à vomir à accepter à s'indigner à attendre à trépigner à désespérer à s'en mordre le gland à chercher à comprendre...

Finalement c'est plutôt réjouissant de voir toutes ces folies cohabiter ensemble sans (trop de) heurts.

Bon, après-midi cocon et je reviens.

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17 février 2012

Reprise

Que de chemin parcouru depuis mon dernier post.

Quête personnelle, remise(s) en question et blog fermé durant les travaux.

J'arrive en fin à accepter ma solitude et par conséquent à être enfin capable d'aller vers les autres, paradoxalement.

Il ne me manque plus qu'à finaliser ma carrière, et à me trouver un nid à moi, rien qu'à moi.

Si les échecs permettent l'apprentissage et le dépassement de soi, je suis devenu superman!

Quoique les échecs arrivent toujours, démontrants ainsi que j'ai encore une bonne marge de progression, ce qui est  plutôt rassurant en soi...

Mais je m'en fous, je m'en fous tellement... L'échec est devenu tellement banal que j'arrive maintenant à analyser rapidement comment et ou j'ai merdé, et si j'ai effectivement merdé... ou pas. Ne reste plus que la déception, qui passe quand même plus vite que les regrets.

 

27 février 2011

Nuit d'hiver 2010 part II

(suite du texte précedant. Texte écrit pendant une période difficille)

C'est en ces heures sombres où la fièvre monte que les souvenirs viennent troubler ma gorge d'un spasme glauque.

Le soleil tarde à venir en cet hiver sans vie et ces heures qui défilent comme les conviés aux honneurs martèlent mon ennui d'une gravité sordide. J'ai froid.

Le réveil sonne, au loin. Me suis-je assoupi? J'ai encore déliré comme un apôtre sans dieu, machinalement.

Le petit-déjeuner passe mal, la cigarette encore pire. Je regarde la télévision un instant, histoire de calmer cet esprit surchauffé. Et c'est reparti; on repousse la pierre en haut de la montagne.

Une douche et je pars au travail. J'aime me livrer au labeur comme un mouton au boucher. Retrouver quelques regards complices, me mêler à cette jungle sociale.

Certaines heures sont longues, mais la routine aide à se fixer dans le présent. Le passé me fait vomir et l'avenir m'angoisse.

Mes réflexes de timide sont toujours vivaces et je ne comprends pas comment je peux encore me figer devants ces sourires.

27 février 2011

Nuit d'hiver 2010 part I

Réveil en sursaut...

Sueur au front, je jette un coup d'oeil à ma montre. Cinq heures du mat', fichtre!

L'esprit hanté à ce point c'est pas possible.

Le sommeil ne revient pas. Je me lève et me traîne jusqu'au salon, nu dans le noir.

Bizarrement, aucune envie d'allumer la télévision ne me traverse la tête. J'allume une cigarette, machinalement. J'observe le feu qui se consumme, cette chaleur si jouissive sur l'instant et que je regretterai juste après.

Pas d'alcool, l'alcool m'aide à me sociabiliser mais seul il ne fait qu'amplifier mes idées noires, et je n'ai vraiment pas besoin de ça.

Je ne sais plus à quoi m'accrocher. Jamais, je dis bien jamais je n'avais été aussi mal. Je cherche l'erreur, mon erreur, mes erreurs, ses erreurs... Et j'arrive toujours à cette conclusion lamentable qui me déplait au plus haut point: c'est comme ça, c'etait pas fait pour marcher, pour durer...

Tour s'entrechoque dans ma tête: ses paroles, les miennes, les moments exceptionnels, les pires...

Il faut que j'aille dormir.

20 août 2009

Ouvert pendant les travaux.

Il fait chaud.

Mon contrat n'a pas été renouvellé et je suis à la recherche d'une nouvelle identité professionnelle. Et là en écho à mon dernier post je suis partagé entre soulagement et angoisse. Le vide d'idée et le sentiments d'être balloté entre trop d'opportunités et pas assez, la pression constante que m'inflige le monde, la crainte de me planter et un terrifiant manque de confiance en mes capacités à me défoncer corps et âme pour un nouveau projet me paralysent.

C'est d'autant plus flippant que j'ai un recul assez lucide sur ma situation mais me sens incapable d'y remédier par moi-même.

Peu de posts donc, remise en question et à bientôt au bout du tunnel.

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2 juin 2009

Rien

C'est amusant comme je m'ennuie au boulôt...

Comme un rat mort d'ailleurs... Pourtant ce n'est vraiment pas le travail qui manque!

Mais je m'emmerde c'est comme ça.

J'ai passé des années et des années à étudier comme un dingue pour avoir un job qui m'intéresse, me motive.
Force est de constater que c'est un échec retentissant...

Comment ai-je pu en arriver là ? Je veux dire m'être planté à ce point ?
Plein de non-choix ou de choix contraints m'ont amené ici mais j'ai surtout pas su saisir ma chance quand elle est passée, et cela par orgueil je le sais et j'enrage!

J'enrage contre moi-même et cela ne m'aide pas car je m'en veux, donc me déprécie, donc me fait du mal, donc cercle vicieux.... argh!

Allez faites -vous plaisir

13 mai 2009

La gestion des nouveaux outils de communication

Salut à toi cher internaute blasé,

En se baladant sur la toile, force est de constater que l'homo siliconus sait faire preuve d'une grande diversité pour s'y sentir exister. Au delà de l'engouement que suscitent facebook et myspace, de nombreux forums, blogs, espaces pour commentaires et que sais-je laissent un espace à tout un chacun pour y déverser sa haine, sa peine son chagrin son bonheur sa rancoeur sa voiture à vendre ses déchets toxiques ses expériences ratées rayez les mentions inutiles.

Je profite donc de ce premier post pour définir à peu près les grandes lignes de ma contribution majeure à ce fourre-tout universel. Il s'agira ici de poser des questions plutôt que d'affirmer des vérités, de faire écho aux diverses manifestations extérieures qui parviennent à mon système nerveux perturbé, le tout avec un vocabulaire que j'ose espérer un tantinet plus riche que dans les sms de mon demi-frère de 11 ans. On va enrober d'une bonne dose de n'importe quoi et autres sarcasmes, et le tour sera joué.

Ah et je vais tenter de parler le moins possible de moi, vous en saurez bien vite assez.

A très bientôt.

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Avenir et dépendances
  • Quelques brèves décalées, réflexions courtes, sarcastiques et divertissantes sur la vie et le monde. Fourre-tout concret et absurde faute de mieux. Coups de gueule, de coeur ou de barre, pour ceux que cela n'intéresse pas et les autres.
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